Le Dispositif d’Adéquation des Emplois et des Compétences (DAEC) que nous connaissons aujourd’hui doit prendre fin en février 2015 (il s’agit d’un dispositif annuel). Compte tenu de la situation du Groupe, et dans la droite ligne du plan de redressement présenté en avril par M Tavares (Back in the Race), la Direction a soumis aux organisations syndicales son “nouveau” projet de DAEC pour 2015 (de février 2015 à février 2016). A cette occasion elle a, notamment, dressé le bilan en terme d’emploi, de la version 2014 du DAEC, et présenté sur ce sujet, ses prévisions pour le dispositif 2015. Lire la suite
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Back In the Race : quel impact sur l’emploi en France chez PSA à l’horizon 2016 ?
Dans un article du 2 octobre, l’Usine Nouvelle titrait « PSA dément la suppression programmée de 10 000 postes en France » (cf : Usine nouvelle )
L’information, démentie par Carlos Tavares lors de sa visite au mondial de l’auto, aurait été extrapolée des données fournies aux organisation syndicales à l’occasion des observatoires des métiers qui se sont tenus sur les différents sites du Groupe depuis une quinzaine de jours.
Nous pouvons affirmer ici, qu’aucune information précise sur l’évolution du nombre d’emplois par métier n’a été fournie à l’occasion des observatoires qui se sont tenus ces derniers jours chez PSA. La Direction s’est contentée de fournir des indications sur le passage en « sensibles » des métiers présents sur chaque site. Rappelons qu’un métier « sensible » est un métier en sureffectif, sans qu’il soit précisé l’ampleur du sureffectif. Lorsqu’un métier apparait dans la liste des métiers sensibles, il est précisé, par exemple, que sur l’établissement concerné, 50 personnes exercent le métier en question. Mais sans jamais qu’il soit précisé si, pour revenir à l’équilibre, le métier doit passer de 50 à 49, 25 ou 5 personnes ! C’est une situation que nous avons dénoncée à l’occasion des derniers observatoires locaux des métiers et que nous entendons faire évoluer rapidement !
Si la source de l’information sur ces 10 000 suppressions d’emplois est erronée, nous sommes en mesure de confirmer que, selon nos estimations, c’est bien entre 10 000 à 12 000 postes qui auront être supprimés entre décembre 2013 et la fin de l’année 2016, dans la continuité des actions engagées pour la sauvegarde de notre entreprise.
Communiqué de Presse de rentrée de la CFTC du groupe PSA
Un an après la signature du Nouveau Contrat Social au sein de PSA et huit mois après son application, nous pouvons faire un premier point d’étape.
Les contreparties positives négociées dans le NCS sont un succès.
- Le congé sénior a dépassé très rapidement les perspectives inscrites dans le contrat. Cette adhésion, très au-delà de l’objectif, démontre que cette mesure était attendue par une grande majorité des salariés. Il est à noter que de très nombreux délégués des syndicats non signataires ont demandé à bénéficier de cette mesure après l’avoir tant décriée.
- Le télétravail est pratiqué par plus de 1000 salariés. Les premiers retours sont très positifs du côté du salarié qui y voit une réelle avancée dans son équilibre vie familiale, vie professionnelle.
- L’engagement sur le versement d’un complément de participation ou d’intéressement, d’au moins 500 €, va être tenu au regard des résultats de l’entreprise sur les 6 premiers mois. Ces résultats sont liés à deux facteurs :
o Le projet « Back in the Race »,
o l’engagement de chaque salarié qui a pris conscience de la situation de l’entreprise et de la nécessité de faire des efforts formalisés et mis en œuvre dans le NCS.
GPEC, PREC, PSE, DAEC, comment s’y retrouver
PREC, PSE, GPEC et dernièrement DAEC, autant d’acronymes, qui malheureusement rythment le quotidien de beaucoup d’entre nous depuis quelques années.
Mais même si ces termes nous sont devenus familiers, il reste difficile de s’y retrouver dans des dispositifs qui parfois s’enchainent, sans que l’on comprenne bien ce qui les distingue les uns des autres.
Essayons d’y voir plus clair en les examinant par ordre décroissant de « gravité » :
De l’argent en général, et des salaires chez PSA en particulier
Contrairement aux pays anglo-saxons, l’argent est en France un sujet tabou. C’est du moins ce qu’on nous répète depuis des années sans que personne ne pousse plus loin la réflexion. L’affaire est entendue, pas la peine d’en parler et d’interroger tel ou tel sur ce qu’il gagne « moi monsieur, je n’ai pas de problème avec le sujet, mais en France vous savez… Que les autres commencent, et bien sûr je vous répondrai ». Qu’un scandale soit révélé, et nos hommes politiques se remettent à prôner la transparence, jusqu’à ce que le sujet soit enterré (rappelez-vous les discussions sur les déclarations de patrimoine faites, la main sur le cœur, par nos dirigeants, et ce que les membres de nos deux assemblées en ont fait).
Nous même, sommes en général plus enclins à exiger de la transparence de ceux qui gagnent beaucoup plus que nous (le « patronat » par exemple), qu’à parler ouvertement avec nos collègues de nos salaires respectifs.
Si nous souhaitons ici ouvrir ce sujet, c’est que nous sommes convaincus que les salariés auraient tout à gagner à plus de transparence.
Apologie du dialogue sociale, ou comment rester fier d’être syndicaliste, même quand les trains ne roulent pas
Vécu ce weekend end :
« Dis donc, toi qui es syndicaliste, t’en penses quoi des grèves à répétition à la SNCF et du blocage des trains le jour du Bac ? »
« Euh…, Joker »
Essayons quand même de répondre ici à cette question, sans démagogie et sans langue de bois.