Violences !

La CFTC, comme d’autres organisations syndicales de PSA, condamne fermement les actes de violence qui se sont déroulés cette semaine sur l’établissement du pôle tertiaire à Poissy.

Comment justifier l’irruption en force dans les locaux, l’explosion des vitres derrière lesquelles travaillaient des salariés, le saccage des bâtiments. S’il s’agissait de « passer un message » à la Direction Générale (DG), la pilule est amère et les effets secondaires importants :

  • Incompréhension des salariés présents, voir traumatisme de certains qui se sont retrouvés directement exposés à ces débordements.
  • Dégradation de l’image des syndicalistes assimilés à des vandales (ce que ne manquera pas de faire la DG)
  • Contrepublicité pour PSA, avec des images reprises en boucle sur les médias.

 

Mais au-delà de la condamnation de ces actes de violence, il est une autre violence que nous tenons également à dénoncer ici, et qui n’est pas cette fois-ci, le fait de salariés de PSA.

Si nous n’arrivons pas à faire modifier les plans sociaux prévus par la DG, ce sont près de 3000 emplois qui disparaitront sur Aulnay et Rennes. C’est une autre forme de violence: 3000 familles touchées, et beaucoup plus encore dans l’expectative aujourd’hui, aucun salarié sur ces deux sites n’étant assuré aujourd’hui d’avoir un emploi digne de ce nom demain.

PSA a d’ores et déjà trouvé des sociétés qui se portent volontaires pour embaucher des salariés de PSA, mais les sources d’inquiétude restent importantes :

  • Quels seront les critères pour retenir les candidatures proposées par PSA (sous forme de CV) ?
  • Comment croire que ces entreprises ne feront pas de discrimination à l’embauche ?
  • Quelles diminutions de salaires devront accepter nos collègues, et avec quelles conditions de travail ?
  • Que deviendront-ils une fois la première prime versée à leur nouvel employeur (à l’issu de la période d’essais) ?
  • Que se passera-t-il si la réalité de l’emploi ne correspondait pas du tout à ce qui avait été annoncé au salarié « nouvel embauché » et donc si facilement licenciable ?
  • La liste n’est pas exhaustive et doit faire partie des discussions….

 

Lorsqu’au mois de juillet, M. Varin a présenté à la presse et au gouvernement son plan de restructuration, il mettait en avant la nécessité d’un « dialogue social exemplaire ». Dans la communication interne PSA, dans les médias, on vous parle de « réunions de négociations ». Si effectivement des réunions ont bien été organisées, nous estimons qu’elles ne vont pas assez loin. La DG a plutôt la fâcheuse tendance à dire : « signez là, il n’y a pas d’autres solutions pour PSA ! »

La CFTC et les autres organisations syndicales, conscientes de leur responsabilité et de la gravité de la situation, ont mandaté un cabinet d’expertise indépendant pour  analyser les différents aspects de cette crise et du projet de réorganisation. Les rapports successifs ont été présentés au fil des semaines. Ils portaient sur les points suivants :

  • Situation financière du groupe
  • Organisation des directions industrielles et R&D
  • Stratégie du groupe  et filière automobile
  • Conséquences sociales du plan de restructuration

C’est sur les bases de ce rapport, et en accord avec les propositions qui y sont faites, que la CFTC entend travailler, pour à la fois, sauver cette entreprise à laquelle nous sommes tous attachés, et minimiser au maximum les conséquences pour les hommes et les femmes qui ont déjà tant donné à PSA. Des premiers  éléments vous ont été donnés dans la déclaration publiée ici mais nous ne manquerons pas de revenir  sur les différents points qui y sont évoqués.

A cela la DG a répondu jusqu’ici « ajustement à la marge » et fin de non-recevoir.  Au sortir des réunions où nous sommes convoqués pour « négocier », nous avons tous eu le sentiment que la DG nous baladait. Angoisse des salariés et de leurs familles d’un côté, absence de véritables négociations, voire de considération de l’autre, le résultat était malheureusement prévisible. A prendre les représentant des salariés pour des imbéciles, on prend le risque d’obtenir des réponses du même type. Les évènements à Poissy de cette semaine en sont le triste témoignage.

Chez les dirigeants d’entreprise, et ceux de PSA ne dérogent pas à la règle, il est de bon ton aujourd’hui de mettre en avant la perte de compétitivité des entreprises françaises face à l’Allemagne. Trente-cinq heures d’un côté, flexibilité du travail de l’autre, le modèle allemand n’aurait que des vertus comparé au nôtre. Curieusement dans cette analyse, on passe sous silence ce qui fait la force du modèle allemand : son dialogue social, avec des syndicats directement associés à la gestion de l’entreprise.  Impossible en France vous diront certains, mais qui a essayé ?

Pour reprendre les « éléments de langage » en cours chez les cadres dirigeants de PSA, notre entreprise est en situation de guerre, terme si cher à certains extrêmes. Mais si nous voulons y survire et remporter cette guerre, encore faut-il que nous ayons tous le sentiment de faire partie de la même armée ! Et si la situation du groupe est grave, ce dont nous ne doutons pas, il serait bon ton que l’exemple vienne du plus haut niveau de l’entreprise.

Alors M Varin, dialogue social exemplaire, modèle allemand ? Chiche !

BF

CCE extraordinaire du 11 décembre : réaction de la CFTC

Intervention CFTC sur le projet de réorganisation des activités industrielles et de réduction des effectifs de la Société Peugeot Citroën Automobiles S.A.

Face à l’importance des évènements, nous ne pouvons que regretter l’absence de Mr VARIN et des membres du directoire qui sont à l’origine de la situation. Cela serait un signe de l’importance de la situation et une forme de respect.

Pour rappel, au-delà du rapport Sartorius délivré en juillet, la CFTC et l’ensemble des élus a souhaité utiliser son pouvoir de prendre l’avis d’un expert ‘SECAFI’, afin de se positionner sur le projet en ayant tous les éléments.

La CFTC a donc dés le départ confié l’analyse de la situation à SECAFI et tient compte de ses résultats comme on confie sa santé à un médecin. Depuis le début, la CFTC a précisée qu’elle tiendrait compte de son analyse.

A la lecture de la synthèse du rapport de SECAFI :

Nous avons la confirmation de la surcapacité des moyens en Europe.

  • Le rapport confirme que la situation économique et financière est très critique.
  • Il confirme également la nécessité de restructuration et son urgence.
  • Il apparait clairement que le projet présenté par la Direction ne règlera pas les difficultés dans lesquelles se trouve le groupe actuellement.

Néanmoins SECAFI fait des préconisations et la CFTC demande à la Direction  d’en tenir compte et de revoir ce plan afin de préciser et définir des organisations cibles pour permettre de développer des projets ambitieux et préserver nos emplois en France.

La Direction doit aujourd’hui étudier avec les organisations syndicales les différents scénarios proposés par le cabinet SECAFI pour limiter l’ampleur du plan et s’assurer de la mise en place d’un plan efficace pour notre avenir.

  • Ne pas baser uniquement son plan sur la réduction des effectifs et la fermeture de site afin d’anticiper une évolution du marché.
  • Si les différents plans, GPEC ou PREC mis en place précédemment n’ont pas permis d’adapter les effectifs, la Direction devrait en tirer des conclusions.
  • Étudier la réduction et l’aménagement du temps de travail pour permettre aux salariés de garder leur emploi.
  • Mette en place une solution de portage pour les salariés qui pourront être réintégrés à l’horizon 2016 avec l’arrivée de BVH2’ et X8
  • Réaffecter des activités aujourd’hui externalisées à Rennes comme l’emboutissage ou la création d’un centre d’outillage.

La CFTC souhaite donc que la Direction mette en place un plan offensif en lieu et place du plan défensif proposé aujourd’hui par la Direction.

Si la stratégie passée n’a pas été à la hauteur et nous a conduits dans la situation actuelle, il est temps de prendre des nouvelles directions et de construire une stratégie  sérieuse et efficace.

Il est important de se reposer la question sur le positionnement des marques PSA afin de ne pas les laisser se cannibaliser. VAG à plusieurs marques dont la gamme est bien définie entre elles (AUDI / SKODA) ; voir aussi ALFA-ROMEO / FIAT ; RENAULT / DACIA

La CFTC est très inquiète de l’avenir du groupe en sachant que  la stratégie adoptée par PSA reste relativement floue, les salariés de l’ensemble des sites en France ont le droit de savoir  et ont besoin de connaitre la cible permettant d’avoir une vision claire de l’avenir ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

Rennes, Aulnay – Négociation du Plan PSA : La Direction avance cachée….

Après déjà 3 réunions, la Direction n’a pour l’instant trouvé des solutions que pour seulement 350 personnes !!

A – Pour les séniors :

Un dispositif de maintien dans l’emploi jusqu’à la possibilité de faire liquider une retraite à taux plein pour les Salariés d’Aulnay et Rennes :

Les propositions CFTC :

1       Créer un dispositif pour les salariés de tous les sites qui sont à 5 ans de la retraite.

2       Reconnaitre la pénibilité subie en créditant un compteur individuel permettant de le transformer en mois d’anticipation du départ en retraite

3       Abonder les stocks de jours RTT

4       Elaborer des dispositions pour effacer les H– des personnes adhérant au dispositif

5       Monétiser et abonder les heures DIF

6       Abonder les rachats de trimestres

7       Prévoir des formules d’avances aux salariés pour des rachats de trimestres

8       Dans les formules de temps partiel, prévoir de valoriser les fonctions de tutorat

9       Dans tous les cas de départ en retraite passant par des formes juridiques de licenciement, que PSA reconnaisse à ces personnes le statut et les avantages de retraité PSA (accès au régime maintien de droit de Vitali, achats VVP, amicale, association sportive …)

Les propositions de la Direction :

–        Mise en place d’un congé de reclassement pour les Salariés d’ Aulnay et Rennes.

  • Durée de 24 mois : 18 mois de congés + 6 mois d’activité
  • Durée de 30 mois pour les Salariés ayant fait 17 ans en équipe ou nuit. (24 + 6 mois) Les 6 mois supplémentaires sont en lien avec la pénibilité.
  • Possibilité d’utiliser les compteurs RTT pour diminuer la période des 6 mois d’activité.

–        Rachat de trimestre

  • Aide aux rachats de trimestres à la hauteur de 50% plafonné à 12 trimestres

Commentaire CFTC :

La CFTC demande des négociations destinées à tous les Salariés du groupe et non pas seulement à ceux d’Aulnay et Rennes.

Pour LA CFTC,  les négociations doivent être  globales et concerner tous les sites PSA.

 PAS DE DISCRIMINATION entre les Salariés qui sont tous des Salariés PSA !

 B – Mesures d’aménagement possibles pendant la phase transitoire :

Le congé sabbatique d’une durée variable pendant toute la durée de mise en œuvre du PSE et au-delà pour le PREC.

Les propositions CFTC :

1       Rallonger la durée du congé sabbatique pour attendre d’avoir un CDI

2       Continuer à verser la part employeur de la mutuelle pendant ce congé

3       Ne pas exclure de métiers dans les plans.

Les propositions de la Direction :

  • Effectif concernés : Tous Les salariés concernés par le PREC ou le PSE à  l’exception des OPUEP du site de Poissy
  • Avoir une ancienneté et une expérience professionnelle de 1 an.
  • Le salarié informe son Gestionnaire RH de sa demande de congé sabbatique, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre décharge, 1 mois au moins avant la date de départ effectif en congé. De manière exceptionnelle et dans le cas du présent accord, le délai de prévenance pourra être réduit à moins d’un mois, sous réserve de l’accord de la Direction.
  • Le Gestionnaire RH dispose d’un délai de réponse d’un mois. A défaut de réponse dans ce délai, la demande de congé et le positionnement de la date du départ sont réputés acceptés.
  • Le salarié sera dispensé de reprendre une activité professionnelle préalable, même réduite, sur son poste ou sur un emploi de nature équivalente avant de pouvoir adhérer à la mesure du PREC ou du PSE.
  • Le salarié bénéficiera des mesures d’accompagnement des projets de PREC et de PSE.

 

Commentaire CFTC :

Encore une fois, la CFTC regrette que la Direction exclue des salariés de ces mesures.

Néanmoins, afin de ne pouvoir permettre à certains Salariés qui le désirent de partir et de ne pas leurs faire rater des opportunités professionnelles, la CFTC signera l’accord de mobilité externe transitoire après que la Direction ait apporté les modifications demandées en séance.

 En conclusion :

      La CFTC constate que la direction ne fait pas de réelles mesures d’aide au départ des séniors mais seulement des mesurettes qui sont faites au cas par cas dans chaque site.

      La CFTC regrette que la Direction avance si lentement car au bout de 3 réunions, la Direction n’a pour l’instant proposé des mesures que pour seulement 350 Salariés.

La CFTC réclame que la Direction entame enfin de vraies négociations globales

Négociations sur le “dispositif social” du plan de restructuration : c’est parti

A la demande des syndicats, la direction de PSA avait finalement accepté d’ouvrir des négociations sur les mesures d’accompagnement de son plan de restructuration (annonce faite lors du Comité central d’entreprise le 25 octobre).

Les négociations devraient porter sur l’amélioration des conditions offertes aux salariés qui opteront pour une mutation dans le groupe et ceux décidant de quitter l’entreprise, mais également sur le sort des seniors, et sur les aides proposées pour les reclassements.

La première réunion doit se tenir aujourd’hui, Avenue de la Grande Armée. Quatre autres réunions sont planifiées à ce jour, les 15, 23, 27 novembre, la dernière réunions devant avoir lieu le 13 décembre.

 

Deuxième volet du Rapport SECAFI : sauver 360 emplois à Rennes ?

Le cabinet SECAFI remettait hier le deuxième volet de son analyse du plan de restructuration de PSA. C’est cette fois-ci le volet industriel qui était examiné.

Ce qu’il faut en retenir :

1) Le cabinet Secafi a repris un par un les différents scénarios de restructurations étudiés par la Direction de PSA. Secafi estiment que la fermeture du site d’Aulnay, retenue au final par PSA, apparaissait comme la moins mauvaise des solutions envisagées initialement. Secafi précise également que POISSY était largement en mesure d’absorber le reclassement prévu des 1500 salariés d’Aulnay.

 

2) Secafi estime que la direction de PSA a sous-estimé les besoins en personnel du site de Rennes. La décision d’y produire les remplaçantes des C5 et 508 devrait en effet générer un besoin d’au moins 360 emplois à l’horizon 2016, besoins non pris en compte aujourd’hui par la direction. La solution consistant à licencier aujourd’hui pour ré embaucher demain n’est pas acceptable. Pour éviter cela Secafi propose deux pistes :

a) Le prêt de personnel chez des fournisseurs dans le bassin rennais durant cette période (le prêt de main-d’œuvre est licite dans certaines conditions, en particulier, comme dans le cas envisagé, s’il revêt un caractère non lucratif)

b) La ré internalisation sur le site de certaines petites activités qui avaient été externalisées en leur  temps.

 

3) La stratégie industrielle de PSA est résolument orientée, en Europe, a l’amélioration de l’excellence opérationnelle de ses sites. Le raccordement à l’Usine Excellente est important pour la compétitivité mais ne prémunit pas de surcapacités

5) Dans le futur, il est à craindre que toute nouvelle surcapacités entraine inéluctablement des arrêts de lignes de fabrication ou des fermetures d’usines

 

6) Si les volumes repartaient à la hausse, il est peu probable que de nouvelles usines soient implantées sur le territoire. En clair, les emplois qu’on perd aujourd’hui sont des emplois perdus a jamais !

Vous avez dit Dialogue Social ?

Les nouvelles du Comité de Groupe Européen

 du 24 octobre 2012

Une fois de plus les médias sont informés avant les élus. Où est le véritable dialogue social ?

Les infos évoquées par Mr VARIN

  • Le chiffre d’affaire du 3ème Trimestre est en  baisse de 3,9%.
  • Pour la division automobile: moins 8,3%

 

  • Banque PSA Finance (Une partie est destinée aux prêts à nos clients pour l’achat de leurs véhicules.)

L’état a souhaiter se porter garant de la banque PSA finance à hauteur de 7Mds €

  • Contrepartie : 1 membre de l’état au conseil de surveillance.
  • Pas de dividendes pendant 3 ans pour les actionnaires.
  • Gel de la rémunération des cadres dirigeants.
  • L’alliance avec General Motors PSA/OPEL est confirmée.

 Quatre projets de développement en commun :

  1. Projet commun Segment C : Opel-Vauxhall et Peugeot  Monospaces et crossovers
  2. Projet commun Segment B : Opel-Vauxhall et Citroën Monospaces et crossovers
  3. Projet commun  Segment D : Opel-Vauxhall et Peugeot-Citroën
  4. Développement d’une variante de plateforme destinée aux futurs véhicules du segment B performants en CO2,  Opel-Vauxhall et Peugeot-Citroën
  • La confirmation des prochaines étapes vers la création d’une organisation commune des achats.

 

  • G.E.F.C.O

Accord de coopération logistique avec GM, prévoyant le transfert à Gefco des activités logistiques d’Opel/Vauxhall, de Chevrolet et de Cadillac en Europe, annoncé le 2 juillet.

Entrée en négociation exclusive avec RZD (chemin de fer Russe) le 20 septembre pour former un partenariat stratégique. L’ouverture du capital de Gefco à hauteur de 75% devrait rapporter 900 M€ au Groupe.

Cet accord permettra l’accélération du développement de Gefco, avec des synergies opérationnelles claires avec RZD et de nouvelles opportunités dans des zones en forte croissance.

  • Rapports SECAFI et SARTORIUS

Le rapport Sartorius et le premier volet du rapport Secafi confirment la gravité de la situation dans laquelle se trouve le Groupe et la nécessité de prendre des mesures de restructuration.

La poursuite de la procédure de consultation avec les instances représentatives du personnel dépend de la date de remise du rapport Secafi complet qui est prévue dans la seconde quinzaine de novembre.

Potentiel des sites jusqu’à 2016

Pour ces 4 sites pas de nouveaux modèles :

  •      POISSY : C3-DS3-208
  •      MULHOUSE : C4-DS4-208-2008
  •      TRNAVA: 208-C3 PICASSO
  •      MANGUALDE : BERLINGO-PARTNER

 Nouveaux modeles :

  •      RENNES : 508 – la remplaçante de la C5 fin 2013.
  •      SOCHAUX : DS5- Remplaçante de la 308 ‘T9’-3008-5008
  •      SEVELNORD : Remplaçants des JUMPY-EXPERT
  •      VIGO : BERLINGO-PARTNER-301- C ELYSEE – La remplaçante de la C4 PICASSO
  •      MADRID : Nouvelle berline segment C

Pas de ‘boite de vitesse’ DCT prévue pour PSA-Valenciennes

 

Commentaires CFTC

 Les mesures sur le gel de la rémunération des cadres dirigeants et le gel des dividendes des actionnaires pour 3 ans est un minimum. Les Salariés ont déjà fait des efforts conséquents et ne doivent pas être les seuls à en faire.

La CFTC trouve incompréhensible que le groupe se sépare de GEFCO alors que cette société dégage des bénéfices comptant dans le calcul du Revenu Opérationnel Courant et définissant le montant de la participation et de l’intéressement.

Aujourd’hui, la CFTC ne peut pas concevoir qu’un Directeur Industriel puisse être à la fois Directeur des relations Sociales, pour les deux raisons suivantes :

  •  On ne peut pas être juge et partie.
  •  Compte tenu de la situation du groupe et pour avoir un vrai dialogue social, il est indispensable d’avoir un Directeur des relations sociales à temps plein.