COMMUNIQUE DE PRESSE
Après la levée des interrogations sur les conséquences sociales, les signataires du NEC pourraient se déclarer prêts à accompagner cette opportunité.
FO, la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC et le SIA-GSEA voient dans le projet d’acquisition d’Opel par le groupe PSA une opportunité à saisir. Ces organisations réformistes représentent plus de 80% des salariés du groupe. Conformément aux accords négociés et signés sur l’emploi et la compétitivité, elles sont les garantes du maintien de l’emploi sur l’ensemble du territoire. En conséquence, elles font part de leur ouverture d’esprit à ce projet extrêmement complexe dans lequel Opel et Vauxhall recouvreront leurs racines européennes. Elles soulignent qu’un CCE consacré à ce sujet devra se tenir prochainement et elles demanderont à la direction de présenter des éléments détaillés pour confirmer la viabilité du projet d’acquisition et d’apporter des garanties sur les conséquences stratégiques, économiques et sociales de ce projet. Dès lors, les organisations réformistes pourraient officialiser leur soutien à ce projet. La co-gestion et la co-construction ont leur place pour écrire l’avenir du groupe. Les organisations syndicales réformistes souhaitent d’ores et déjà la bienvenue aux partenaires allemand, anglais et espagnol.
Les objectifs ambitieux du plan « Push to pass » ont été largement dépassés dès son entrée en vigueur : les résultats de l’exercice 2016 rendus publics fin février sont en effet très encourageants. La reprise de General Motors Europe Group par le groupe PSA, selon les informations actuelles disponibles, représenterait un investissement qui semble raisonnable et intéressant au plan industriel et commercial.
Après des années difficiles et grâce aux efforts de tous ses salariés, le groupe PSA a rebondit et est entré dans une dynamique positive qui représente une aubaine pour l’ensemble des collaborateurs. La compétitivité des sites n’est plus à démontrer avec une rentabilité visible et mesurée.
Les organisations syndicales réformistes veilleront à ce que le rachat d’Opel ne se fasse pas au détriment des salariés.
L’acquisition d’Opel va permettre à PSA de devenir le 2ème groupe automobile européen, derrière Volkswagen. C’est d’autant plus stratégique que le marché européen est en plein rebond avec une progression de 11% cette année. Cela donnera une nouvelle dimension au groupe PSA donné pour moribond il y a encore quelque temps.
Les organisations syndicales réformistes ont pu obtenir des garanties sur le maintien de l’emploi grâce à l’accord NEC (Nouvel Elan pour la Croissance) récemment signé. Plus encore, ce sont de nouvelles ambitions sociales qui peuvent aujourd’hui se dessiner : emplois, conditions de travail, rémunérations pour aujourd’hui et pour demain. C’est bien l’avenir du groupe et de tous les salariés qui se prépare. Sous conditions de réponses satisfaisantes à nos interrogations, ce projet sera une bonne nouvelle !