Une organisation syndicale d’Aulnay, non représentative ni au niveau national, ni au niveau du Groupe, a demandé en justice, lundi 25 février, la suspension du plan de restructuration du Groupe.
La CFE/CGC, la CFTC et FO qui se sont battus au cours de 10 réunions de négociation, condamnent cette nouvelle procédure et l’attitude jusqu’au boutiste d’une minorité.
Aujourd’hui, un accord majoritaire sur les mesures d’accompagnement social est en passe d’être conclu et a d’ores et déjà obtenu un avis favorable des signataires du présent communiqué.
La priorité au cours des réunions de négociation a été de parvenir à un accord qui permette à tous les salariés concernés par le plan de retrouver un emploi.
Aussi, la CFE/CGC, la CFTC et FO alertent une nouvelle fois l’opinion publique sur les pratiques irresponsables de certains : retarder encore le plan de restructuration est la pire des choses qui puissent arriver.
Les experts, a savoir M. Sartorius, désigné par le Gouvernement, et Secafi, cabinet mandaté par l’ensemble des organisations syndicales représentatives de PSA, ont confirmé la nécessite de la restructuration et même l’urgence de déployer les mesures nécessaires à celle-ci au risque de précipiter les salariés dans l’impasse.
Parce que nous représentons les salariés concernés que nous tenons à affirmer que si la mise en œuvre du plan devait être repoussée, les conséquences pour l’emploi chez PSA, pour l’emploi industriel en France et pour l’avenir de l’ensemble de la filière automobile du pays seraient désastreuses.