Le 8 juillet 2016, 5 organisations syndicales s’engageaient dans l’accompagnement du plan « Push to Pass » en apposant leurs signatures au bas d’un accord intitulé « Construire ensemble l’avenir du Groupe : un Nouvel Elan pour la Croissance » (NEC)
En donnant notre accord à la mise en œuvre de ce plan, nous validions à la fois, l’analyse des risques qui perdurent pour le Groupe PSA, et les défis qu’ils restent à relever pour assurer sa croissance et donc fiabiliser son redressement. Mais accepter ce plan triennal c’était aussi parier qu’en « faisant gagner l’entreprise » nous ferions gagner tous ses salariés.
Par “faire gagner les salariés”, il faut comprendre, notamment :
- Maintenir des emplois en France (embauche de 1000 CDI, 6000 emplois jeunes…)
- Leur assurer des gains substantiels de pouvoir d’achat au travers des trois dispositifs que sont, les augmentations de salaires, les primes sur objectifs (PVG) et l’amélioration du dispositif d’intéressement.
Bien sûr, puisqu’il s’agissait d’une négociation avec une Direction de PSA « dans son rôle », le texte signé n’était pas complètement à la hauteur de nos espérances. Mais puisque nous l’avons signé, c’est que nous avons pu considérer qu’il allait dans le bon sens.
Au chapitre pouvoir d’achat, le NCS précise que “l’évolution salariale se fera à un niveau de 1% au-dessus de l’inflation“, mais aussi que des négociations annuelles seront engagées chaque année sur la période du plan.
C’est dans ce contexte que se sont engagées le 24 janvier dernier les négociations 2017.
Lire la suite →