La première des deux séances annuelles de négociations salariales s’est tenue le 27 janvier. Elle a, comme d’habitude, été structurée en trois temps.
- Premier temps : la Direction présente le contexte économique et social. Une vingtaine de pages pour expliquer, indicateurs à l’appui, que les temps sont durs, que le redressement est fragile et qu’une hirondelle ne fait pas le printemps…
- Deuxième temps : présentation par le Direction du « Bilan PCA » de l’année précédente. Une quarantaine de pages, avec autant de tableaux, pour expliquer que depuis 10 ans, malgré des temps difficiles, PSA a fait le maximum pour préserver le pouvoir d’achats des salariés… voir pour l’améliorer. La preuve : la courbe de l’évolution des salaires toujours supérieure à celle de l’inflation, signe supplémentaire, pour certains, que le cout du travail en France ne cesse d’augmenter, dégradant d’autant notre compétitivité…
- Troisième temps : les organisations syndicales font part de leurs revendications, avec dans certains cas une liste de revendications “à la Prévert” , qui si elles sont justifiables, n’en sont pas moins irréalistes, dans une période où PSA continue d’afficher une stratégie de réduction des frais fixes, et donc de la masse salariale, passant par un plan ambitieux de départs volontaires (DAEC).