Les informations parues dans la presse ces derniers jours étaient donc fondées (même si les montants sont un peu différents que ceux publiés). Comme nous l’évoquions ici récemment deux types d’acteurs ont été sollicités.
- Les banques créancières de BPF avec :
- la mise à disposition de liquidités pour un montant de 11,5 milliards d’euros, dont 1 milliard de liquidités additionnelles
- la renégociation des principales lignes de crédit avec un étalement des échéances de 2013 à 2015
- L’état, qui apportera sa garantie financière à hauteur de 7 milliards d’euros pour des émissions obligataires nouvelles (emprunt sur les marchés financiers) pour les trois prochaines années.
Sur ce dernier point l’état demande des contreparties :
- financières : l’état interviendra pour apporter sa garantie “aux conditions du marché”. la “rémunération de cette garantie” permettrait de “dégager des ressources nouvelles pour alimenter un fonds pour la filière automobile”
- morales : PSA s’engageant à ne pas procéder à des distributions de dividendes ou à des rachats d’actions, et de ne pas attribuer aux membres du directoire d’options de souscription ou d’achat d’actions ni d’actions gratuites.
- Sociales : PSA ouvrira son conseil de surveillance à un représentant salarié,et un représentant de l’État.
Mais le gouvernement a également demandé à PSA de réduire son plan sociale (8000 suppressions de postes à ce jour) . Sur ce point la direction de PSA botte en touche en s’abritant derrière “le dialogue social et les négociations en cours” …